Les sanctuaires urbains, tel celui de Corent, sont généralement pourvus d'une esplanade devant l'entrée principale. Toutefois, plus que la cella, c'est l'enceinte sacrée qui caractérise le nemeton dont, souvent, le premier état n'est qu'un simple enclos fossoyé, la première élévation du péribole n'intervenant que plus tard, sous la forme d'une palissade. « Celte » est une des appellations données aux Gaulois d’Armorique (l’actuelle Bretagne). Ils peu-plent nos imaginations et ils savent nous émouvoir par leurs aventures. modifier La religion gauloise est l'ensemble des croyances et des rites propres aux peuples de la Gaule - du moins ceux qui étaient de culture celtique. Les déesses Rosmerta, Nantosvelta, Sirona, Nemetona et d’autres. Selon l'hypothèse présentée par D. Hollard et D. Gricourt, il s'apparenterait à une version primitive de Dionysos, issue de la mythologie indo-européenne[31]. Son culte est attesté sur le territoire arverne, au sanctuaire de Bauclair, à Voingt, où il semble être adoré jusque sous la domination romaine[38]. La Goursez (gallois gorsedd) se définit comme une société de pensée et ne se considère nullement comme relevant du néopaganisme. Dieux Celtes Cours Histoire Histoire De France Histoire Antique Fle Mythologie Grecque Et Romaine Mon Quotidien Culture Générale Socialisme. Il est impossible de discerner chez les Celtes un ensemble mythologique cohérent qui leur soit commun. Ces dieux sont très anciens et ils … La déesse Épona est une déesse majeure du panthéon gaulois liée, de par son nom, au cheval (epos en gaulois). J.-C. : on parle de la période du Hallstatt (en jaune sur la carte ci-dessous). À ces sources peuvent s'ajouter les traditions religieuses ultérieures, de liturgies reprenant les rites du passé[5], ou de mythes plus ou moins christianisés. En raison du rôle restreint de l'écriture prôné par la pensée druidique et de la force de l'acculturation romaine, la religion gauloise reste aujourd'hui difficile à appréhender. J.-C. Le second rôle des vates est celui d'augures, ce qui peut les mettre en concurrence avec les druides dont certains, Diviciacos par exemple, sont versés dans la divination « par les augures et la conjecture »[c 8], à moins que certains druides ne soient amenés lors de leur équivalent celtique de cursus honorum à adopter la fonction de vates. Ce sont les formes les plus communes qui sont transcrites ici. Ce rôle dévie parfois vers la servile flatterie comme l'évoque Posidonios à propos du roi arverne Luern. Les découvertes du sanctuaire de Ribemont-sur-Ancre dans les années 1960 et de Gournay-sur-Aronde en Picardie ont permis de connaître plus précisément des rites sacralisant les espaces naturels autour d'enclos sacrés[10]. Accueil » Divinités mythologiques (dieux et déesses) » Panthéon gaulois, Dernière modification le 15/04/2020 par Ervael. Ésus est représenté en travailleur, fréquemment associé au taureau aux trois grues Tarvos Trigaranus. Le Pilier des Nautes érigé sous Tibère à Lutèce associait panthéon romain et panthéon gaulois. Les temples gaulois étaient le lieu de nombreux rites, parmi lesquels deux sont particulièrement bien documentés, l'érection de trophées guerriers et les rites de commensalité. ).Attention, ce ne sont pas des cours d'histoire ! Notons qu’une des positions spécifiques des Dieux celtes est la position en “tailleur”. Documentaire Les Gaulois. Elle est en effet reconnaissable sous le nom de tri nox Samoni sur le calendrier de Coligny. ΛΟΥΓΟΥC (Lougous) en écriture grecque utilisée par les Gaulois est évidemment une variante de ΛΟΥΓΟC (Lougos), le corbeau, et le corbeau est le messager de Lougous.[réf. J.-C. et 25 av. Selon Dominique Hollard et Daniel Gricourt, l'autre membre de ce couple de jumeau sacré aurait été Cernunnos ce que Delamarre et Savignac contestent[31]. Il est également souvent assis, parfois en tailleur, et accompagné d'animaux sauvages. Un autre type de représentation la montre assise sur un siège, entre deux poulains. Les vates ont été beaucoup moins étudiés que les druides, même s'ils bénéficient, dans la population gauloise, d'une autorité similaire[c 2]. Un serpent à tête de bélier lui est fréquemment associé. Il est possible que deux formes de religiosité aient été pratiqués à cette période. Dans les campagnes, le fanum, temple rural, ne doit rien à l'architecture romaine des temples classiques du culte gréco-romain[42] mais était une évolution des temples celtiques, qui en bois au départ, se sont peu à peu monumentalisés. Les attributs de Taranis sont la roue et l'esse symbolisant l'éclair ou selon Venceslas Kruta l'année avec les deux saisons (sombre et claire)[36]. Les bardes sont des poètes lyriques. Trophées guerriers, rites de commensalité et ex-votos, Le carnaval : essais de mythologie populaire, Payot, 1974, Claude Gaignebet : À plus hault sens: l'ésotérisme spirituel et charnel de Rabelais, Maisonneuve et Larose, 1986, Brunaux Jean-Louis, Méniel Patrice, Rapin André, «, Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, éditions errance, Paul-Marie Duval, Les Dieux de la Gaule, Edition augmentée, Payot, Brunaux Jean-Louis, Méniel Patrice, Rapin André, « Un sanctuaire gaulois à Gournay-sur-Aronde (Oise) », Gallia, tome 38, 1980, Venceslas Kruta, Les Celtes, histoire et dictionnaire, Laffont, 2000, Jean-Louis Brunaux, Ribemont-sur-Ancre (Somme), Gallia tome 56, 1999, Jean-Louis Brunaux, Les sanctuaires gaulois, La Recherche, 1993, Alain Deyber, Les Gaulois en guerre, éditions Errance, 2009, Matthieu Poux, Corent voyage au cœur d'une ville gauloise, éditions Errance, 2011, Christian-J Guyonvac'h, Françoise le Roux, Les Druides, Éditions Ouest-France, 1986, Jean-Louis Brunaux, Les druides des philosophes chez les barbares, éditions du Seuil, Jean-Louis Brunaux, Les Gaulois, Guide Belles lettres de civilisations, Éditions Belles Lettres, 2008, Gaël Hily, Le dieu celtique Lugus, 2007, Thèse dirigée par P-Y Lambert, Jean-Paul Persigout, Dictionnaire de Mythologie Celtique, Edition Imago, 2009, Dominique Hollard, Daniel Gricourt, Cernunnos le dioscure sauvage. C'est probablement l'un de ces sacrifices de commensalité que mentionnait Posidonios dans ses écrits, en parlant du roi arverne Luernos[19]. Du fait des progrès de la recherche archéologique, ce passage n'est plus aujourd'hui considéré comme aussi pertinent qu'auparavant. Sa plus ancienne représentation se trouve au Val Camonica, elle date probablement du IIIe siècle av. J'ai lu et j'accepté les termes et conditions. Jules César, dans la Guerre des Gaules, dresse le catalogue des divinités honorées par les Celtes. La toponymie et l'épigraphie ont aussi apporté de nouvelles notions, parfois modestes prises individuellement, mais qui permettent globalement de faire avancer la connaissance de la culture gauloise[5]. Toutefois le développement de l'archéologie a permis de retrouver des traces épigraphiques de ce dieu, telles que l'inscription gallo-grecque d'Orgon (Bouches-du-Rhône). Ouvrage consacré aux quatre grandes fêtes religieuses : Samain, Imbolc, Beltaine, Lugnasad. Olivier Rimbault, 2012, Médecin de formation, Gwenc'hlan Le Scouëzec est cofondateur du mouvement maçonnique « Les Forestiers d'Avallon » (voir, C'est l'opinion du celtologue Joseph Vendryes, Diodore de Sicile, Histoire universelle, Livre V, XX, sanctuaire celtique de Gournay-sur-Aronde, Sanctuaire celtique de Gournay-sur-Aronde, Le culte de Mercure dans la cité des Lexovii, Association loi 1901 Ásatrú reconstructioniste française, bibliographie sur la civilisation celtique, Loi de séparation des Églises et de l'État, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Religion_gauloise&oldid=178471090, Page géolocalisable sans coordonnées paramétrées, Article contenant un appel à traduction en anglais, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Religion gauloise, religion gallo-romaine. Toutes ces compétences sont acquises lors d'un long apprentissage d'une durée de 20 ans. Cernunnos est, parmi les dieux gaulois, l'un des plus célèbres de par son aspect frappant, et l'un de ceux dont la fonction est la plus méconnue. Le druidisme présente de nombreux points communs avec la philosophie pythagoricienne et l'orphisme, ce qui suggère un lien de parenté et une origine commune à ces trois courants de pensée. Ces fonctions générales, qui nous sont données par Strabon[c 2], et qui sont aujourd'hui bien admises, sont complétées par d'autres plus confidentielles et pour lesquelles le débat n'est pas clos, telles le gutuater et les sacerdos cités par César, les eubages mentionnés par Ammien Marcellin, ou encore le Beleni Aeditus dont nous parle tardivement le poète Ausone. La mythologie comparative indo-européenne et l'étude de la religion celtique dans sa globalité, autant que plus d'attention portée aux langues celtiques, devraient éviter les interprétations aprioriques. On ne sait pas quel dieu gaulois recouvre cette assimilation à Dis Pater, divinité romaine relativement obscure, souvent confondue avec Pluton. Le témoignage de Jules César va dans le même sens. Pour Taranis, on en brûle plusieurs dans un arbre creux. CATTELAIN P., STERCKX C. - 1997. ». Pour Gwenc'hlan Le Scouëzec[45], cinquième grand druide de la Gorsedd et Per Vari Kerloc'h[46], sixième et actuel Grand Druide sous le nom de « Morgan », cette religion n'a jamais cessé et certaines formes de druidisme ont toujours perduré. La Seine, la déesse Sequana, avait un sanctuaire qui lui était dédié, logé sur ses sources. Des dieux celtes aux dieux romains. On peut encore citer les divinités Belenos et Belisama ; le dieu solaire Grannos ; le dieu Borvo, sa parèdre Damona et le dieu Nerios, trois dieux liés aux sources ; Maponos, le dieu-fils ; la déesse Brigantia ; ou encore Catubodua, la "corneille du combat", déesse guerrière de la victoire. Voir plus d'idées sur le thème celte, celtique, dieux celtes. Les premières descriptions sont celles des Grecs Polybe et Posidonios au IIe siècle av. Voir plus d'idées sur le thème gaulois, dieux celtes, celte. Un cas particulier de ce "Tabou du nom" est celui du dieu Teutates. Le nom de Taranis nous a été transmis, comme ceux d'Esus et de Teutates, par la Pharsale de Lucain. Certains fleuves sont honorés comme des dieux. Ce théonyme est généralement considéré comme désignant un dieu à part entière. Ce dieu peut être associé au pommier. « Dieux celtes » expliqué aux enfants par Vikidia, l’encyclopédie junior Aller à : navigation , rechercher Dieu guerrier gaulois, I er siècle, trouvé à Saint-Maur ( Oise ) Les dieux gaulois celtes . Dieux Celtes. Comme divinités tutélaires de la cité, elles sont généralement désignées par une épithète de lieu : les Nerviennes[40], les Mères de Nemausos, etc. 12 Partages. Il est avéré que certains lieux sacrés n'étaient pas matérialisés par des constructions. Les fouilles du Sanctuaire celtique de Gournay-sur-Aronde, du peuple des Bellovaques, ont mis en évidence le rite d'exposition puis de « sacrifice » des armes[13],[14]. Astérix le Gaulois: Jupiter: Romain: Père et maître des dieux, assimilé à Zeus des Grecs. Les autres fêtes celtiques supposées pour l'antiquité, telles Eginane au solstice d'hiver (rituel du folklore breton), n'ont pas non plus été identifiées (le premier août aurait fourni la date du Concilium Galliarum ; la chandeleur et le premier mai correspondaient sans doute à des périodes festives. La romanisation vient encore compliquer les choses, puisque viennent se greffer sur ce panthéon encore méconnu des éléments appartenant aux divinités romaines[12]. Les druides sont organisés en confréries qu'Ammien Marcellin, reprenant Timagène, compare aux confréries pythagoriciennes[c 7]. J.-C. On le voit également représenté sur le pilier des Nautes des Parisii, seul endroit où son image est associé à son nom, et sur le chaudron de Gundestrup. Abelio. Lors de cette réunion se tiennent, entre autres, des assises judiciaires à l'échelle des Gaules[c 4]. Ils ont également un rôle social, celui de chanter l'histoire nationale de chaque peuple, tribu et famille, de garder en mémoire les hauts faits et les faillites des hommes illustres. Leur rôle religieux est d'abord de transmettre au peuple les mythes et légendes narrant les aventures divines. Dernière modification le 15/04/2020 par Ervael. Il est difficile de les distinguer toujours des matres, matronae, divines mères, génitrices des peuples, qui portent des cornes d’abondance, corbeilles de fruits et symboles de fertilité. Parfois ces objets pouvaient être exposés durant plusieurs siècles comme dans le sanctuaire de Tintignac-Naves où les objets retrouvés enfouis au même moment ont parfois plus de trois siècles d'écart[15]. Il est aujourd'hui bien admis que Taranis est assimilable au Jupiter gallo-romain. Le druidisme est donc susceptible d'être apparu en même temps que la pensée orphique et la pensée pythagoricienne, au VIe siècle av. Probablement à des fins politiques, il les assimilait aux dieux romains[24] : « Le dieu qu'ils honorent le plus est Mercure. nécessaire]. Il s'intéressait particulièrement aux pays qu'il avait lui-même parcourus, comme la Gaule du Sud[2]. D'autres textes de Diodore de Sicile, évoquant les Galates d'Asie Mineure, permettent de supposer également, en parallèle à ce rite du trophée, le sacrifice des prisonniers (ou d'une partie de ceux-ci) fait lors du combat[18]. Partagez. Ils sont souvent associés à des objets “celtes” comme le torque ou les vêtements gaulois. De même, la Marne, Matrona en gaulois, pourrait avoir été dédiée aux cultes des Mères. Parmi les autres animaux fantastiques de l'iconographie celtique, on peut mentionner le pégase, qui apparaît sur le torque en or découvert à Vix, l'hippocampe, représenté comme un cheval à queue de poisson, et la Tarasque, féroce carnassier mangeur de chair humaine. J.-C., celle-ci fut décrite par les historiens latins. On retrouve sa représentation au Val Camonica et dans la Vallée des Merveilles. du Cedarc, : 64 p. Curieusement, les auteurs grecs rapportent que les réunions politiques gauloises se font en musique, ceci dans le but d'apaiser les esprits[22]. Jules César mentionne leur rôle religieux, et indique qu'ils font également fonction de juges. Il semble apparaître dans un mythe lié à Ésus. 2015 - Polythéistes, les Gaulois vénéraient des divinités protectrices variées mais ne les représentaient pas sous des traits humains. On retrouve dans les récits de la Légende dorée nombre de mythes de la religion celtique gauloise ; selon l'historien médiéviste Philippe Walter et le folkloriste Claude Gaignebet ce sont non seulement des figures comme la Tarasque ou le Dieu cerf qui sont adaptées en une mythologie chrétienne, mais aussi tout le cycle de Carnaval qui en serait issu[6],[7]. Mais un examen attentif des théonymes retrouvés révèle qu'il s'agit en fait souvent de qualificatifs évoquant le mythe du dieu. Une inscription bilingue trouvée à Verceil nous apprend qu'un sanctuaire est considéré par les Celtes comme un espace commun aux dieux et aux hommes[11]. Dieux Celtes Monnaie Antique Protohistoire Art Celte Papillon Insecte Numismatique Gaulois Piece De Monnaie Celtique TARANIS – The Celtic Thunder God UD: Jan. 2019 “And those who pacify with blood accursed Savage Teutates, Hesus’ horrid shrines, And Taranis’ altars cruel as were those Loved by Diana, goddess of the north”… Des éléments importants de la mythologie celtique ont été repris dans le corpus littéraire appelé Matière de Bretagne, notamment dans le cycle arthurien. Lorsque les celtes ont pillés Delphes, ils sont rentrés dans les temples et ont bien rit devant les représentations anthropomorphiques des dieux grecs. J.-C.) voit la migration des peuplades celtes principalement vers l'ouest de l'Europe (en vert clair sur la carte ci-dessous). La Gaule compte six évêchés vers 250 (celui d'Arles, de Toulouse, de Narbonne, de Vienne, de Reims, et de Paris), 120 à la fin du IVe siècle, Clovis s'appuyant sur ce maillage épiscopal pour gagner l’appui des populations et du clergé gallo-romains lors de sa conquête de la Gaule par la force[44]. Qui sont les gaulois ? Une pratique augurale particulière est consécutive à un sacrifice humain : les vates déterminent alors l'avenir en fonction des mouvements du mourant[c 9]. Ce dernier présente la particularité d'avoir été érigé avec les os des vaincus[16], un certain nombre de textes antiques venant confirmer ce rite, notamment Diodore de Sicile reprenant Posidonios[17]. Les dieux Gaulois peuvent êtres associés à une rivière ou simplement une source. J.-C., semblent toutefois perdre en importance au fil du temps, au profit des rites de commensalité[19]. La découverte du sanctuaire celtique de Gournay-sur-Aronde, le premier connu datant d'avant la conquête romaine, a révolutionné les connaissances sur le sujet[4]. Partagez 12. Si on prend en compte ce tabou, l’épithète « Teutates » pourrait recouvrir de multiples dieux[25]. Fiche de préparation * EPS. Ils pratiquent également l'examen des victimes sacrificielles. On considère aujourd'hui que César adapte ici à son propos un extrait des écrits de Posidonios sur les Gaulois[23]. L'ensemble est construit en pierre et maçonné, contrairement aux sanctuaires indigènes auxquels les fanums succèdent. communiqué des Gaulois Midget AAA. J.-C.. Questionnaire. Recherches sur le type dionysiaque chez les Celtes, Éds. Gaulois Carte de la Gaule du temps de César selon l'historien Gustav Droysen [1] d'après les peuples définis par Jules César : les Belges (en orange), les Aquitains (en rouge), les Celtes (en vert) et la Gaule narbonnaise / Gaule Transalpine appelée ici Provincia Romana (en jaune). Hormis pour la Gaule narbonnaise, romaine dès la fin du IIe siècle av. L'une est constituée de superstitions rurales et autres pratiques magico-religieuse populaires.