Seules quelques milliers d'armes leur sont livrées. Les inspecteurs de l'UNSCOM quant à eux débutent leurs inspections le 9 juin 1991. L’expansion de ce groupe terroriste a contribué à la plus grave crise migratoire depuis la Seconde guerre mondiale. Dans une entrevue au magazine Time, Jessica elle-même reconnaît que toute l'opération menée contre l'hôpital avait été une mise en scène[80]. C'est la menace contre Israël. La presse était surtout bienvenue pour les opérations de propagande. Libérer l'Irak de son dictateur Saddam Hussein, afin que l'Irak devienne un pays uni, stable et libre, appuyer la reconstruction et l'aide humanitaire, minimiser les dommages causés à l'infrastructure du pays et à la population civile, condamner Saddam Hussein pour ses crimes (violation des droits de l’homme), punir l'Irak pour les 16 résolutions des Nations unies qu'elle n'a pas respectées et le non-respect du programme « pétrole contre nourriture 2 ». Aussi désignées sous le nom de Sahwa (Mouvement du réveil), ces forces tribales sunnites s'allient au gouvernement d'al-Maliki (majoritairement chiite à la suite de l'abstention massive des sunnites lors des élections de décembre 2005) et aux Américains contre Al Qaida en Mésopotamie. Le modèle Clausewitzien de la guerre. Il insiste : « chacune des déclarations que je fais aujourd’hui s’appuie sur des sources, des sources solides ». Outre le Royaume-Uni, les nations ayant alors des forces en Irak sont (dans l'ordre décroissant des effectifs) : la Corée du Sud, l'Australie, la Pologne, la Roumanie, le Danemark, le Salvador, la Géorgie, l'Azerbaïdjan, la Bulgarie, la Lettonie, l'Albanie, la Slovaquie, la République tchèque, la Mongolie, la Lituanie, l'Arménie, la Bosnie-Herzégovine, l'Estonie, la Macédoine, le Kazakhstan et la Moldavie soit plus de 14 000 militaires[69]. La CIA, qui espère rendre les contrôles plus efficaces et accroître les chances de trouver des armes de destruction massive, renseigne les inspecteurs sur leurs caches et emplacements probables[51]. Après avoir été jugé par le Tribunal spécial irakien, il est pendu le 30 décembre 2006 au matin. À ce titre, les médias ne peuvent pas rapporter l'appellation des unités, les noms des opérations et la taille des forces alliées impliquées, avant que cela n'ait été rendu public par l'unité opérationnelle ou le MNF-I. Car depuis 2003, l’Irak vit dans un état de guerre permanent. Hans Blix, le 27 janvier 2003, a affirmé dans son rapport que les inspecteurs de l'ONU avaient découvert, fin 2002, que l'Irak de Saddam Hussein produisait du gaz VX ainsi qu'un gaz proche du gaz moutarde, le thiodiglycol ainsi que des missiles balistiques tactiques[réf. Iraq intelligence failure my biggest regret: Bush, Bush : « Je n'étais pas préparé pour la guerre », De "pétrole contre nourriture" à la résolution 1441, L'administration Bush et les détracteurs de la guerre en Irak, Irak: fin de la mission militaire australienne, Poeration Iraqi Freedom Theater Air and Missile Defense, POLO STEP : Plan d'invasion américain de l'Irak de 2002, déclassifié en 2005, Reportage spécial sur la mort de deux journalistes), Comprehensive Revised Report with Addendums on Iraq's Weapons of Mass Destruction (Duelfer Report), Mémorendun du Directeur national du Renseignement au Comité permanent du Renseignement de la Chambre des représentants, 21 mai 2007, Toll in Iraq Truck Bombings Is Raised to More Than 500, L'Irak prolonge son expérience démocratique, President's Address to the Nation (discours du président à la nation), Le gouvernement irakien approuve l'accord de sécurité avec les États-Unis, Le Parlement adopte le projet de retrait américain, Combat Brigade Is Cut 6 Weeks Early in Iraq, Les pertes civiles en Irak au plus bas depuis l'invasion, Iraqi report on hostage release now called false - Ministry was quoted as saying hostages released ; 117 die elsewhere in Iraq, "Iraq: U.S. Parallèlement aux bombardements aériens, trois divisions de l'US Army, la 1re force expéditionnaire de Marines américaine (I Marine Expeditionary Force[74] de l'US Marine Corps et la 1re division blindée britannique[75] de la British Army, comptant 100 000 hommes de troupe et des milliers de blindés sous le commandement de l'United States Central Command stationnés au Koweït, entrent dans le pays essentiellement par la frontière sud et affrontent trois des dix-sept divisions de l'Armée régulière irakienne (chaque division irakienne étant d'une force militaire équivalente à un régiment de la Coalition[note 1], soit à un Régiment mécanisé en combat rapproché[note 2], soit à un Régiment d'infanterie légère[note 3][réf. En 2003, environ 150 000 personnes avaient manifesté contre la guerre d'Irak dans les rues de San Francisco[185]. Tout ce qui représente Saddam ou son régime a été saccagé par les populations chiites et kurdes, et également par les troupes américaines. Conséquences de la guerre d'Irak Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ( mai 2015 ). Pollution de l'eau par la mise à feu de plusieurs raffineries pétrolières et par les combats, ce qui empêche les agriculteurs de produire suffisamment. Dès novembre 1990, l'ONU autorise une coalition de pays menée par les États-Unis à intervenir au Koweït si l'Irak ne se retire pas. Que le dommage infligé par l'agresseur à la nation ou à la communauté des nations soit durable, grave et certain; 2. « Dann nout zassyète la santé épi la maladi lé mélanzé ». La seule occasion où une guerre peut être justifiée, selon ce Catéchisme, est lorsqu'une nation est attaquée. De plus, d'autres éléments provoquent des doutes sur les motivations de l'intervention, comme : On peut donc distinguer deux sortes d'objectifs, les objectifs/enjeux officiels, énoncés lors des discours des représentants de la Maison-Blanche et relatés dans la presse, et l'avis de la doctrine qui s'exprime par des objectifs/enjeux officieux. Publié le 25 juin 2014. nécessaire])) et quatre des six divisions de la Garde républicaine (chaque division de la Garde étant d'une force militaire équivalente à une brigade de la Coalition : au total, trois Brigades blindées en combat rapproché[note 4] et 1 Brigade d'infanterie motorisée[note 5][réf. L'UNSCOM, qui a donc une mission d'inspection et de destruction, est à l'origine composée d'experts envoyés par les différents pays. Premières « élections libres » depuis plus de 50 ans (bien que le caractère libre de ces élections soit sujet de polémiques à. Investissements dans le pétrole par des sociétés étrangères, ce qui empêche l'Irak de bénéficier pleinement de cette ressource, investissements que les irakiens ne peuvent refuser car les raffineries de pétroles sont sous le contrôle des forces spéciales et des armées américaines et britanniques. Le gouvernement Bush a été très sensible aux critiques venant de citoyens américains, au point de demander à la CIA des enquêtes et des écoutes téléphoniques illégales pour pouvoir dénigrer publiquement les détracteurs de cette guerre[66]. Néanmoins, ce n’est pas l’avis de tout le monde. », « s’il n’y a pas participé de quelque manière que ce soit », si celles-ci avaient décidé de se flanc garder sur leur aile gauche lors leur attaque principale sur Bagdad par le Sud, « les choses ne se sont pas déroulées comme nous l'avions espéré », « la plus grosse erreur, du moins en ce qui concerne l'implication de notre pays, c'est Abou Ghraïb », « La communauté du renseignement juge que le terme de guerre civile » ne représente pas de manière adéquate la complexité du conflit en Irak. La guerre d'Irak ou seconde guerre du Golfe commence officiellement le 20 mars 2003 avec l'invasion de l'Irak (dite opération Liberté irakienne) par la coalition menée par les États-Unis contre le Parti Baas de Saddam Hussein. La plupart sont interceptés par des batteries de missiles MIM-104 Patriot ou tombent dans des zones inhabitées. Cette division n'est finalement pas autorisée à débarquer en Turquie et, devant rejoindre le Koweït par bateau, arrivera après la fin des combats. En 2010, hors un contingent américain dont le retrait est annoncé, il reste environ 150 Britanniques ayant un rôle de formateurs. nécessaire]. Tous deux ont avoué que les armes de destruction massive invoquées pour lancer la guerre n’existaient pas. Des congrès, conférences et forum sont presque inexistants, sans parler d'une « vie d’étudiant ». Le plasticien Phil Hansen a, par la suite, stigmatisé le conflit à travers son portrait-charge de George W. Bush comportant les mentions nominales des soldats américains morts en Irak. Du 16 au 19 décembre 1998, le Président Clinton a ordonné de bombarder l'Irak pour le punir de son manque de coopération avec les inspecteurs des Nations unies : Saddam a survécu aux quatre jours de bombardement, mais ce n'a pas été le cas du programme d'inspection que Saddam était accusé de ne pas respecter[45]. En 2006, John Mearsheimer et Stephen Walt reprennent dans la London Review of Books les propos attribués par les médias à Zelikov. Elles ne permettront pas, selon lui, d'assurer que le président irakien Saddam Hussein n'est pas en train de développer des armes nucléaires, chimiques ou biologiques. Le 25 mai 2006, George W. Bush et Tony Blair reconnaissent leurs erreurs en Irak. Le 2 août 1990, l'Irak, dirigé par Saddam Hussein, envahit le Koweït, petit État pétrolier du Golfe arabo-persique. Idem ; K. Katzman, « Iraq and Al-Qaeda : allies or not? Au mois d'août 2004, la ville sainte de Najaf est l'enjeu d'un siège et de combats urbains, dont l'épicentre est le mausolée d'Ali, et les trésors (livres rares, bijoux, objets d'orfèvrerie, pierreries) qu'il renferme. Détruire les poches de soutien au terrorisme situées en Irak, éliminer un allié d'Al-Qaïda qui aide et protège les terroristes, les finances, et qui procure un refuge pour divers groupes terroristes palestiniens, qui met des armes et des bases militaires à la disposition des groupes terroristes iraniens. Une méthodologie jugée peu fiable par ses détracteurs »[3]. Selon George Bush, l'Irak constitue une menace car il n'a pas hésité à utiliser des armes chimiques contre son peuple et n'hésitera par conséquent pas à les utiliser contre les Occidentaux. Du côté de la coalition, on dénombre une centaine de morts, mais de nombreux soldats sont contaminés suite à l'utilisation d'armes chimiques. En octobre 2015, Tony Blair, fit part de ses regrets face à la guerre en Irak, en particulier en raison des informations erronées qui avaient conduit à l’option militaire[96]. Les rapports font état d’une bonne entente entre Al-Qaeda et l’Irak, mais aucun ne laisse paraître la preuve d’une collaboration entre eux pour s’attaquer aux intérêts américains[38]. Divers incidents vont se produire : Durant l'été 1991, l'UNSCOM obtient des photos aériennes de surveillance de l'Irak qui ont été prises par un avion espion américain Lockheed U-2 de la CIA. Ce groupe d'experts était chargé de détruire tous les agents chimiques déclarés par l'Irak, les munitions remplies et les matières premières (précurseurs chimiques) de l'ancien programme d'armes chimiques. nécessaire], unités combattant de façon isolée et apparemment très mal commandées au niveau du commandement de la Garde républicaine[note 8] ; le commandant des opérations (civil) de la région militaire centre, incluant en particulier les régions de Bagdad, de Tikrît, de Baqubah et de Kut, défendue par la garde républicaine, était Qoussaï Hussein [réf. Dans son éditorial du 8 juillet 2007, le New York Times affirmait : « Il est temps pour les États-Unis de quitter l'Irak, sans plus de délai qu'il n'en faut au Pentagone pour organiser un retrait méthodique[194]. Environ 5 000 munitions chimiques, essentiellement des obus de 155 mm, des roquettes al-Borak de 122 mm et des bombes pour avions datant d'avant 1991 ont été découvertes dans le pays, ainsi que plusieurs tonnes de divers produits chimiques en date de 2010, la moitié environ en 2006[57],[90]. 28, n° 10, 25 mai 2006. C'est un régime qui a accepté les inspections internationales puis a expulsé les inspecteurs. Guerre en Irak : 2003-2014, même combat ? Cet article concerne la seconde guerre du Golfe. Quand Bagdad est investie par les armées occidentales, les journalistes peuvent constater que les bâtiments du ministère irakien du Pétrole ont été épargnés par les bombes. Au 15 novembre, il reste quelques centaines d'insurgés bien équipés. Le gouvernement intérimaire obtient le contrôle économique du pétrole, mais pas celui des dix-huit milliards de dollars d'aide américaine. Jésus : Mes amis, lorsque vous déciderez finalement de quitter l’Irak, il retournera à un autre dictateur ou à un État Islamique. ... L’un des facteurs qui a alimenté le conflit de 2003 et la gestion inconsidérée de l’après-guerre a été l’abstraction idéologique selon laquelle la guerre devait faire naître la démocratie. Ils fondent leur conviction en comparant le document de 11 807 pages que l’Irak a remis aux Nations unies dans le cadre de la résolution 1441, déclarant ce que l’Irak possède encore comme armement, avec ce qu’ils ont comptabilisé après la guerre du Golfe de 1991[56]. Leurs estimations tournent autour de 500 milliards de dollars et intègrent aussi des frais indirects (pensions, indemnités...)[182]. Toutefois, la violence contre les forces de la coalition a rapidement conduit à une guerre asymétrique impliquant plusieurs groupes d'insurgés, des milices, des membres d'Al-Qaïda, l'armée américaine et les forces du nouveau gouvernement irakien. Seuls les journalistes embarqués avaient directement accès au front, et leur neutralité a été mise en cause pour des raisons psychologiques et d'indépendance. Conséquences de la guerre d'Irak Les principales conséquences de l'invasion de l'Irak les plus cités sont : disparition du régime de Saddam Hussein ; augmentation de l'insécurité générale en Irak (attaques terroristes, vols, agressions, meurtres, prises d'otages, etc.) Cela s'est traduit par un grand nombre de manifestations anti-américaines et contre la guerre. Cependant, le terme de « guerre civile » décrit de manière correcte des éléments-clés du conflit en Irak, qui incluent un durcissement identitaire dans chaque communauté, un changement dans le phénomène des violences, une mobilisation confessionnelle et des déplacements de population. Le 15 avril 2002, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld a dit douter que de nouvelles inspections permettent de lever les doutes sur les programmes d'armes de destruction massive de Saddam Hussein. Pendant l’Operation Iraqi Freedom qui a débuté en mars 2003, les forces de la Coalition ont systématiquement identifié, consolidé et détruit les munitions ennemies trouvées en Irak, afin d'éviter qu'elles ne soient réutilisées notamment pour la fabrication de dispositifs explosifs artisanaux (Improved Explosive Ordnance - IED).