En juillet 2010, les forces de combat américaines entament leur retrait. Le 1er décembre 2008, dans un entretien donné à la chaîne de télévision ABC News, le président Georges W. Bush a reconnu, concernant les armes de destruction massives, que « Le plus grand regret de toute cette présidence consistera dans la défaillance du renseignement en Irak. Fin des sanctions des Nations unies, fin de l'embargo et du programme, Arrivée d'ONG telles que la Croix-Rouge, le Croissant-Rouge…. Le Chemical Destruction Group a supervisé la destruction de 30 000 pièces d'artillerie, 480 000 litres d'agents chimiques et plus de deux millions de litres de précurseurs chimiques[81]. L'objectif était d'atteindre le plus rapidement possible le point central du régime, en espérant qu'une chute de la capitale entraînerait la reddition des foyers de résistance partout ailleurs. En décembre 2013, la situation dégénère et des tribus sunnites se soulèvent dans la province Al-Anbar. Entre l'invasion des forces de la coalition occidentales, venues faire tomber le régime de Saddam Hussein en 2003, et leur retrait définitif en 2011, près de 500 000 personnes ont perdu la vie sur le sol irakien. Les médias ne peuvent diffuser des informations classifiées, des informations sur le nombre, l'équipement, la disposition, les manœuvres, les tactiques, les opérations, les cibles (etc) des forces armées. De plus, d'autres éléments provoquent des doutes sur les motivations de l'intervention, comme : On peut donc distinguer deux sortes d'objectifs, les objectifs/enjeux officiels, énoncés lors des discours des représentants de la Maison-Blanche et relatés dans la presse, et l'avis de la doctrine qui s'exprime par des objectifs/enjeux officieux. Le gouvernement irakien perd le contrôle d'un tiers de son territoire[13]. Les infrastructures médicales, primordiales, font cruellement défaut. L’essentiel des combats porte alors sur la réduction des poches de résistance. En avril 2008, à Muqdadiyah au nord de Bagdad, les forces américaines procèdent à une opération contre un groupe de policiers chiites qui pratiquaient l'enlèvement contre rançon de riches sunnites[130]. Consultez les articles de la rubrique International, Morts et blessés J. Wilson, « What I didn’t find in Africa Â», 6 juillet 2003. Parmi ces règles, il est prévu que : Une partie importante de la presse internationale était rassemblée au plein cœur de Bagdad, dans l'hôtel Méridien-Palestine. Elle comprend les notices de la base des documents en caractères latins accessible en ligne sur le site de la BDIC. Rien ne justifie de prendre les armes lorsque l'on jouit d'un cadre démocratique. Des équipes de la CIA ont été envoyées en Irak pour trouver des preuves, après plus de deux mois de recherches infructueuses. B. Woodward, « Plan d’attaque Â», Folio documents. L'armée américaine a alors pénétré dans Bagdad, menant des attaques contre des bâtiments symboliques du gouvernement irakien, alors que le premier plan du Pentagone aurait prévu de parvenir à 80 km de la capitale après 47 jours. Son rapport est clair : il n’a rien trouvé[53]. Réfugiés Les journalistes ne peuvent détenir d'armes, du matériel pornographique ou des boissons alcoolisées lorsqu'ils sont incorporés dans une unité ou font des rapports, les badges de sécurité du personnel du MNF-I ne peuvent être filmés. Pollution de l'eau par la mise à feu de plusieurs raffineries pétrolières et par les combats, ce qui empêche les agriculteurs de produire suffisamment. La boutique nécessaire], « fixèrent Â» la 1re division blindée britannique[75] flancgardée sur sa droite par la 3 Commando Brigade des Royal Marines débarquée à Faw, et disposant de l'appui aérien de la Coalition) dans les faubourgs de cette ville[note 7] pendant toute la durée du déplacement des forces américaines vers Bagdad [réf. Cette offre aurait été refusée par ce dernier, jugeant sa situation plus favorable en Afghanistan que ce que lui proposait l’Irak[37]. Que sait-on du Boeing porté disparu en Indonésie ? Cette statistique montre le nombre de civils morts au cours de la guerre d'Irak de 2003 à 2018. La CIA, dans son rapport d’octobre 2002 intitulé « Iraq’s Weapons of Mass Destruction Programs Â» est très claire sur le sujet : depuis la fin des inspections de 1998 et en violation des résolutions et des restrictions des Nations unies, l’Irak a maintenu ses projets d’armes chimiques, a poursuivi le développement et la production de missiles et s'est investi bien plus encore dans les armes biologiques. Elle vise la minorité religieuse des Yézidis, faisant 572 morts et 1 562 blessés[110]. Le 31 mai 2003, les États-Unis annoncent qu'ils occuperaient militairement l'Irak plus longtemps que ce qui avait été annoncé auparavant. Les troupes de la coalition recherchent ensuite les hauts responsables du gouvernement irakien déchu (symbolisés à travers les figures d'un jeu de cartes). Elles ne permettront pas, selon lui, d'assurer que le président irakien Saddam Hussein n'est pas en train de développer des armes nucléaires, chimiques ou biologiques. En mi-2006, 135 000 militaires américains, soit dix-sept brigades dont six de la garde nationale des États-Unis, sont déployés, seuls 50 000 sont réellement opérationnels dans l'ensemble de l'Irak, le reste s'occupant de la logistique. Cette décision se heurte à un Congrès et une opinion publique hostile et majoritairement sceptique à cette démarche[188]. États-Unis : un pilote d'avion menace des partisans de Trump de les... Les Kirghiz élisent leur président, le populiste Japarov largement... Boeing disparu en Indonésie : la marine détecte un signal émis par... Boeing disparu en Indonésie: des morceaux de corps retrouvés, Elizabeth II vaccinée, le pape s'y prépare, la pandémie s'étend, Comment le Kazakhstan traque son principal opposant réfugié à Paris, Trump risque une deuxième procédure de destitution infamante. Si l’on compare ces chiffres avec ceux des effectifs mobilisés, on s’aperçoit que l’Autriche-Hongrie présente le pourcentage de plus élevé de morts par rapport aux combattants (17,14%) devant la France (16,74%… Iraq intelligence failure my biggest regret: Bush, Bush : « Je n'étais pas préparé pour la guerre Â», De "pétrole contre nourriture" à la résolution 1441, В Ираке найдено химическое оружие, L'administration Bush et les détracteurs de la guerre en Irak, Irak: fin de la mission militaire australienne, Poeration Iraqi Freedom Theater Air and Missile Defense, POLO STEP : Plan d'invasion américain de l'Irak de 2002, déclassifié en 2005, Reportage spécial sur la mort de deux journalistes), Comprehensive Revised Report with Addendums on Iraq's Weapons of Mass Destruction (Duelfer Report), Mémorendun du Directeur national du Renseignement au Comité permanent du Renseignement de la Chambre des représentants, 21 mai 2007, Toll in Iraq Truck Bombings Is Raised to More Than 500, L'Irak prolonge son expérience démocratique, President's Address to the Nation (discours du président à la nation), Le gouvernement irakien approuve l'accord de sécurité avec les États-Unis, Le Parlement adopte le projet de retrait américain, Combat Brigade Is Cut 6 Weeks Early in Iraq, Les pertes civiles en Irak au plus bas depuis l'invasion, Iraqi report on hostage release now called false - Ministry was quoted as saying hostages released ; 117 die elsewhere in Iraq. Courant juillet 2003, les États-Unis demandent à plusieurs pays et à l'ONU de les aider dans le contrôle du pays par l'envoi de troupes armées, mais ces derniers refusent, ne voulant pas cautionner l'invasion jugée illégale de l'Irak. En 2008, l'organisation Iraq Family Health Survey Study Group, publie une étude, fruit de sa collaboration avec plusieurs institutions irakiennes, estimant le nombre de morts liés au conflit à 150 000 entre mars 2003 et juin 2006[3],[150]. »[24],[25]. L'ONG britannique Iraq Body Count (IBC) affirme avoir recensé au moins 162 000 morts, dont 79 % de civils, entre mars 2003 et décembre 2011[146]. nécessaire], unités combattant de façon isolée et apparemment très mal commandées au niveau du commandement de la Garde républicaine[note 8] ; le commandant des opérations (civil) de la région militaire centre, incluant en particulier les régions de Bagdad, de Tikrît, de Baqubah et de Kut, défendue par la garde républicaine, était Qoussaï Hussein [réf. Il y a eu beaucoup de prises d'otages faites par des groupes radicaux islamiques, soit pour financer leurs opérations, déstabiliser les pays de la coalition ou encore pour faire libérer certain de leurs miliciens emprisonnés par la coalition. nécessaire]. Une douzaine a été capturée le 21 juillet 2003 par les forces américaines. Applications mobiles Cette statistique montre le nombre de soldats morts pendant la guerre d'Irak de 2003 à 2018. Renaud Girard : après Daech, comment sauver le Moyen-Orient ? Les miliciens sunnites sahwa, souvent d'anciens insurgés, contribuent à la tension intercommunautaire en prétendant évincer leurs rivaux chiites et jouer un rôle politique[112]. Le ministère de la santé irakien annonce que 134 irakiens ont été tués en mai 2009, soit le chiffre le plus bas jusqu'ici depuis l'invasion de 2003 et le porte-parole de l'armée américaine en Irak annonce que treize attaques importantes ont eu lieu[121]. L'Espagne reste engagée seulement un an dans la coalition. Il accuse le régime irakien de poursuivre ses programmes d'armes chimiques et nucléaires secrètement, et ouvre la porte à une action préventive car Saddam Hussein ne se conforme pas aux inspections. Le retrait des troupes d'Irak est alors soutenu par 56 % des Américains selon un sondage NBC/Wall Street Journal publié le 26 avril 2007 (seuls 37 % soutiennent le président Bush sur ce point). Bien que les agents de la CIA n’aient pas trouvé d’arme de destruction massive, ils restent persuadés que l’Irak en possède. La stratégie de la coalition consiste d'abord en des bombardements ciblés et répétés de la capitale irakienne et autres villes importantes, visant à la fois à terroriser les Irakiens (l'espoir de la coalition étant de voir des désertions massives dans l'armée irakienne ou un soulèvement de la population irakienne) et à détruire les systèmes de défenses du pays. La Seconde Guerre mondiale fut le conflit le plus meurtrier de l'Histoire avec plus de 60 millions de morts soit 2,5 % de la population mondiale La guerre civile russe, Les historiens ne s'accordent pas sur le nombre de morts, évalué entre 8 et 20 millions, mais la saignée est énorme, bien supérieure à celle de la guerre mondiale. nécessaire] ; ils placèrent néanmoins quelques troupes à Falloujah, ville qui pouvait, de toute manière, être menacée par des troupes de l'US Army si celles-ci avaient décidé de se flanc garder sur leur aile gauche lors leur attaque principale sur Bagdad par le Sud[pas clair]. Près du quart des Irakiens ont donc été obligés d'abandonner leurs domiciles depuis le début de la guerre[160]. Bien sûr, nos gauchistes locaux n'ont pas manqué de qualifier ces groupes de «combattants de la liberté». Les violences sont ainsi tombées en octobre 2008 à leur plus bas niveau depuis 2004[125]. Cependant, quand Lewis S. Libby, secrétaire général du vice-président Dick Cheney, avait remis ce discours à Colin Powell, ce dernier l’aurait rejeté en disant : « c’est de la merde, rien ne se tient ! Les États-Unis donnent fin juillet 2010 un bilan officiel de 77 000 civils et militaires irakiens tués entre 2004 et août 2008[3],[145]. Chaque fois qu'une telle découverte a été réalisée, les munitions ont été identifiées et déplacées vers un des sept dépôts où elles ont été détruites, ou ont été détruites sur le lieu de leur découverte. 185 in Diyala from June 2007 to December 2007, Hors cadres de formation et troupes de protection de l'ambassade. Pour cette étude, les chercheurs ont sondé des adultes d'environ 2 000 foyers installés dans une centaine de régions à travers l'Irak et les ont interrogés sur les circonstances de la mort de personnes de leur entourage[156]. Aucune critique ou contribution n'apparait, faisant cruellement défaut aux programmes. La bataille débute par des bombardements aériens et d’artillerie, avec l'usage de phosphore blanc (une arme chimique interdite) décrit par la journaliste Giuliana Sgrena[103],[104], après un bouclage de la ville par la coalition. Elle s'achève en 2008 par la victoire des milices chiites qui prennent le contrôle de Bagdad et chassent la majeure partie de la population sunnite de la capitale, tandis que Nouri al-Maliki forme un gouvernement à la tête du parti chiite Dawa[13]. Officiellement il n’existe plus de restrictions concernant le programme scolaire, malgré un manque de planification stratégique[172]. Le Conseil de sécurité de l'ONU n'a pas pu se mettre d'accord entre les partisans : Plus spécifiquement, les arguments américains seront développés comme suit : Après la guerre du Golfe, le Conseil de sécurité des Nations unies adopte le 29 novembre 1990 la résolution 687 qui, en son article 8, décide que « l’Irak doit accepter inconditionnellement que soient détruits, enlevés ou neutralisés, sous supervision internationale : Cette résolution 687 met en place le 3 avril 1991 l'United Nations Special Commission (UNSCOM), dont la mission est d'inspecter les installations nucléaires, chimiques et biologiques irakiennes. Les négociations devant les Nations unies pour tenter de trouver une solution pacifique au « problème irakien Â» n'aboutissent pas. Ces inspections ne seront plus effectuées par l'UNSCOM (United Nations Special Commission), mais par une nouvelle commission nommée Commission de surveillance, de vérification et d'inspection des Nations unies (United Nations Monitoring, Verification and Inspection Commission - UNMOVIC). » Il cite « un nombre important de preuves crédibles[88] Â». Depuis 1990, 40 % des professeurs parmi les mieux formés ont quitté leur pays et depuis vingt ans les universités et centres de recherche irakiens sont isolés de la communauté scientifique internationale. Le sondage indique également que 55 % des Américains ne croient plus à la victoire en Irak (contre 36 % qui y croient et 9 % qui ne se prononcent pas). Le 19 août 2009, un sextuple attentat à Bagdad fait 95 morts et plus de 550 blessés : c'est l'attentat le plus grave à Bagdad depuis 2008, deux des bombes étant posées devant les ministères irakiens des Finances et des Affaires étrangères, au cœur de la zone verte[131]. Le 23 juillet 2003, cent jours après la fin déclarée par l'occupant, de la guerre, Amnesty International publie un article, exposant que les droits de l'homme ne sont toujours pas respectés par l'armée américaine en Irak (tortures, assassinats, détentions dans de mauvaises conditions de prisonniers, même innocentés)[99]. Mais le 2 août 1991, l'Irak aurait admis effectuer des recherches sur des armes biologiques « Ã  but défensif Â»[44]. Dépenses supplémentaires portées au budget national, comme primes de guerre, munitions, reconstruction, sans tenir compte des futures pensions d'invalidité des soldats blessés : Jess McKinley, « On Invasion’s Anniversary, Protests and Pessimism Â», dans, « Manifestation massive des anti-guerre à Washington Â», dans, « 60 % des Américains opposés à la guerre Â» dans, D'après les journalistes, « Plus de 50 000 personnes défilent contre la guerre en Irak Â», dans, « Le Sénat US vote le retrait des troupes Â» dans. 140 000 militaires américains sont sur place en janvier 2009. Néanmoins, la population est massivement hostile aux troupes de la coalition et des conflits surviennent. Dès mai 2004, une vidéo diffusée sur internet présente au monde entier la décapitation de l'entrepreneur américain Nick Berg. Seulement 7 % du corps enseignant sont des professeurs. Au mois d'août 2004, la ville sainte de Najaf est l'enjeu d'un siège et de combats urbains, dont l'épicentre est le mausolée d'Ali, et les trésors (livres rares, bijoux, objets d'orfèvrerie, pierreries) qu'il renferme. La guerre d'Irak ou seconde guerre du Golfe commence officiellement le 20 mars 2003 avec l'invasion de l'Irak (dite opération Liberté irakienne) par la coalition menée par les États-Unis contre le Parti Baas de Saddam Hussein.